vendredi 23 avril 2010

LE POIDS D'UNE LARME

Sans doute le plus court voyage du pontificat de Benoît XVI, la brève escapade à Malte, pourrait rester comme l'un des plus importants. Et ce ne sont pas des mots qui auront cette fois parlé mais des larmes, retenues, mais vraies. En pleine crise des prêtres pédophiles le pape aura su poser le geste de rencontrer huit victimes.


Ces vingt minutes intenses d'échanges personnels où il a pris le temps d'écouter l'histoire de chacun, ne résolvent rien en soi mais changent tout. C'est probablement un tournant dans ces affaires qui n'ont pas fini de défrayer la chronique de l'Eglise catholique. Il y a aura un avant et un après.

Même si l'on pourra toujours critiquer, avec raisons, l'irresponsabilité de certains évêques dans le déplacement silencieux - et donc scandaleux - de prêtres pédophiles sans prévenir du risque encouru pour les enfants des familles des fidèles, on ne pourra plus accuser l'ex-cardinal Ratzinger d'avoir, au sommet, « tout fait » pour couvrir ces méfaits.

Je l'ai déjà écris et ce n'est pas le lieu ici de reprendre ce qu'il a mis en œuvre alors qu'il était Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Mais une information importante a été confirmée, le 15 avril dernier, par le Vatican. Il a reconnu officiellement que la lettre du cardinal Castrillon Hoyos, en tant que Préfet de la congrégation pour le clergé, adressée en 2001 à Mgr Pierre Pican, et révélée par le site Golias, était une pièce authentique.

Dans cette lettre, le cardinal félicite Mgr Pierre Pican, évêque de Bayeux-Lisieux de ne pas avoir dénoncé à la justice française (condamné pour cela à trois mois de prison avec sursis), l'abbé René Bissey (condamné pourtant à dix huit dans de prison pour avoir violé de façon répétitive un garçon et agressé dix autres).

Au passage, le cardinal Castrillon Hoyos n'a pas trouvé mieux que d'accuser publiquement Jean-Paul II de l'avoir encouragé à écrire ce courrier. Il avait eu la même attitude quand l'affaire Williamson a explosé, rejetant publiquement la responsabilité sur Benoît XVI et non sur lui qui était pourtant chargé d'instruire ce dossier...

Mais le Vatican a profité de la publication de cette lettre - d'où son importance - pour renforcer la position de Benoît XVI en expliquant que cette politique du silence de la congrégation pour le clergé, justifiait précisément la volonté du cardinal Ratzinger de rapatrier tous les dossiers de prêtres pédophiles au sein de la Congrégation pour la Doctrine de la foi. Ce qui a été fait par la fameuse lettre de mai 2001, dont beaucoup se sont servis pour accuser le cardinal Ratzinger d'avoir voulu détourner les prêtres pédophiles de la justice civile, mais plus personne de sérieux et de vraiment informé ne soutient aujourd'hui cette thèse.

Cette mise au point du Vatican révèle implicitement qu'un conflit existait bien entre ces deux « ministères » du Vatican. Le propos mériterait plus de nuances mais le débat se posait entre une ligne dure, pour l'exclusion presque à priori des prêtres déviants (la congrégation pour la Doctrine de la foi) et une ligne protectrice, cherchant à « sauver » ces prêtres (la Congrégation pour le clergé). C'est la Congrégation pour la Doctrine qui a eu gain de cause puisque tous ces dossiers délicats ont été centralisés dans ses bureaux.

Pour bien comprendre cette divergence, il ne faut pas la comparer à des bons et des méchants, ce qui serait stupide, mais avec le vocabulaire d'une entreprise, on pourrait parler d'une approche plutôt DRH, « que faire avec ce prêtre, comment le soigner et réhabiliter son sacerdoce ? » Et d'une approche, plutôt service juridique : « s'il est prouvé qu'il a commis une faute très grave, il doit être démis de son sacerdoce ».

Loin de moi l'idée qu'une larme, fut-elle papale, effacerait toute cette polémique et surtout la gravité des problèmes en jeu. Mais elle n'est pas feinte. Le cardinal Ratzinger, devenu Benoît XVI, combat en interne ce problème de la pédophilie depuis au moins 1995, contre l'avis dominant de la curie qui était plutôt sur la ligne de la Congrégation pour le Clergé.

Ce n'est pas pour rien que ce cardinal Ratzinger avait écrit lors du chemin de croix de 2005, à la veille de la mort de Jean-Paul II : « Combien de fois n'avons-nous pas, nous aussi, préféré le succès à la vérité, notre réputation à la justice ! ». Ou encore : « Les vêtements et le visage si sales de ton Église nous effraient. Mais c'est nous-mêmes qui les salissons ! C'est nous-mêmes qui te trahissons chaque fois, après toutes nos belles paroles et nos beaux gestes. »

L'Eglise n'en a pas fini comme d'autres grandes institutions - et autres religions - également impliquées qui n'ont pas encore accompli leur glasnost. Après les Etats-Unis, l'Australie, le Canada, l'Irlande, l'Allemagne, l'Autriche, la Suisse, la France, l'Italie, quelques pays d'Amérique Latine et d'Afrique, voici des dossiers de prêtres pédophiles en Espagne qui s'annoncent.

Dans les milieux bien informés à Rome on ne s'étonnerait pas de voir cette chaîne s'étendre au Proche-Orient et à d'autres régions du monde. On rappelle - et c'est aussi, objectivement factuel - que sur un plan mondial, cette plaie concerne seulement 0,03 % des prêtres. Ce chiffre peut se discuter selon les sources mais on ne dépasse pas en moyenne 0,1 % et même moins. Certes quand la vie d'un enfant est en jeu, un cas est toujours un cas de trop.

Toutefois, trois mois après le démarrage de cette crise (les révélations du collège Jésuite à Berlin, début février, qui ont enclenché une cascade de révélations et l'avalanche médiatique) le geste du pape à Malte et ce qu'il a dit (voir l'article que j'ai publié ce lundi), ouvre un nouveau chapitre dans cette dramatique histoire.

Le premier chapitre est le roman sombre de ces affaires et le pic qui est observé au cours des années 1970 : Un prêtre pose un problème, on le déplace en silence. Au mieux on le fait soigner pour le remettre en service. Si un scandale éclate, on négocie le silence de la famille et on règle discrètement le problème.

Le deuxième chapitre est l'explosion publique aux Etats-Unis du scandale. On est dans les années 90 (mais c'est ce qui arrive seulement en Europe aujourd'hui), les victimes d'un même prêtre (internet aura joué un grand rôle de réseau) s'associent pour prendre un avocat et attaquer l'Eglise. Apparait alors le scandale dans le scandale. Il met directement en cause, preuves à l'appui la désastreuse gestion ecclésiale de ces questions : des lettres de mutation de prêtres par exemple, signées par des évêques où rien n'est dit du problème à l'évêque d'accueil.

Le troisième chapitre est la lente mutation de la culture ecclésiale en ce domaine. L'Eglise catholique a beau jouer aujourd'hui la transparence et la collaboration avec les autorités civiles, c'est une conversion récente. Si, en 2001, la justice américaine, pièces en mains, n'avaient pas prouvé que l'archevêque de Boston, le cardinal Law, aujourd'hui à Rome, chanoine de la basilique du Latran, n'avait pas couvert ce genre d'affaire pédophile, il serait toujours en poste. La confrontation à la justice et ses répercussions médiatiques atteignent l'Eglise catholique mais elles l'ont obligé à une rigueur absolue sur ce thème. Et ce n'est que justice - tardive - pour trop de vies brisées.

Le quatrième chapitre vient de se dérouler sous nos yeux. C'est la mise en cause du plus haut sommet de l'Eglise - la curie et le pape - dans la gestion de ces affaires. La mise à feu est intervenue il y a un peu plus d'un mois avec l'affaire du diocèse de Munich dont l'actuel pape fut l'archevêque. La résonnance de problèmes locaux a alors pris une dimension mondiale, devenant, médiatiquement, un problème global et par là, trop simplifié.

Le cinquième chapitre vient de s'ouvrir à Malte. Après la lettre aux catholiques irlandais, Benoît XVI a montré, par l'exemple, que l'Eglise catholique, dans sa politique, ne reviendra pas en arrière sur ce sujet. Quel que soit le prix à payer en terme d'image, elle choisit la voie de la transparence (contre l'avis de certains courants, opposées à cette manière de faire et de voir).

Le sixième chapitre est en cours aux Etats-Unis. L'Eglise catholique de ce pays, dix ans après l'explosion publique de cette crise, voit les résultats de sa politique de « tolérance zéro ». Il n'y a quasiment plus de cas. On parle de 6 cas nouveaux ces dix dernières années (mais c'est une seule source). La confiance revient tout doucement dans l'opinion publique. La potion a été rude mais elle n'a pas été inutile.

Cela dit, le retour ne sera pas tout de suite visible. A l'échelle du monde certaines Eglises sont encore au stade du premier chapitre ; d'autres naviguent dans le deuxième ; d'autres sont dans la tourmente du troisième (les média notamment) ; d'autres encore comme l'Eglise autrichienne, vivent le quatrième.
Il faut ajouter à ces chapitres, au moins trois annexes, mais qui ne font pas moins de bruit que les chapitres de l'histoire. Elle sont techniques et en sont une conséquence :
- L'une porte sur des débats de spécialistes sur pédophilie et célibat, pédophilie et homosexualité, pédophilie et société.
- La seconde, plus théologique porte sur la gouvernance de l'Eglise, le célibat des prêtres etc.
- La troisième est philosophique et médiatique : elle pose la question de l'autorité des grandes institutions confrontées à la faute d'individus ; la recherche de bouc émissaire, « du » grand responsable.

Pour être totalement objectif, il faudrait aussi écrire un autre tome, le tome 1 à vrai dire, des centaines de miliers de prêtres qui vont très bien !
Toutefois, après l'épisode de Malte, je ne serais pas étonné, pour le pape, de voir le vent « tourner », en sa faveur. Il me semble que le poids de cette larme ne sera pas anodin dans cette mer maussade et démontée.

Merci de votre lecture, si vous êtes allés jusqu'au bout de ce trop long blog que je préfère plus courts... Mais en revenant de Malte, via Rome (assez chaotique en terme de trajet avec le fameux nuage volcanique mais je ne suis pas le seul) il m'a semblé important de vous partager ces impressions.

Veuillez m'excuser aussi de ce « retard » depuis le dernier blog. C'est, parait-il, des choses à ne pas faire en matière de blog ! Ce manque de régularité s'explique par la somme de travail pour plusieurs sujets publiés dans le quotidien comme dans le Figaro Magazine que vous pouvez retrouver sur le site et qui pourront vous intéresser, je l'espère !

Merci de votre fidélité et de la qualité de vos remarques.

Par Jean-Marie Guénois

16 commentaires:

  1. J'ai trouvé excessivement intéressant votre analyse, en particulier sur le débat qui se serait posé au sein du Vatican entre une ligne dure (pour l'exclusion des prêtres déviants) et une ligne protectrice cherchant à « sauver » ces prêtres.

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  2. Merci pour cet intérêt. Ces 2 lignes doivent être comprises comme chaque fois que nous devons prendre une décision grave concernant notre enfant. Ce n'est jamais aisée surtout qu'il s'agit de personne( qu'elle soit criminel ou non). A plus forte l'Eglise qui est Père et mère.En faisant déverser cet important dossier à la Congrégation pour la Doctrine de la foi avant d'être à la tête de l'Eglise, sa Sainteté Benoît XVI a permis que l'histoire des hommes réunisse ces deux tendances aujourd'hui. C'est une occasion pour nous fidèles de prier avec plus de ferveur pour nos pasteurs et occasion aussi pour ces derniers de s'unir davantage au Seigneur pour ne pas se laisser "happer" par le monde.
    Confidence pour confidence,dans l'analyse de ce journaliste du Figaro magasine, j'ai trouvé "excessivement intéressant"pour reprendre vos mots, que la maladie n'a pas atteint plus de 0,1% du corps. Nous avons des centaines de millier de prêtres qui font un travail formidable et pas pour les seuls catholiques, à travers le monde.

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  3. R. Gisèle AMANGOUA1 mai 2010 à 12:11

    Depuis maintenant plusieurs mois, les médias martèlent sans retenue que :

    Prêtre de l'Eglise Catholique = pédophile.

    Voyons les chiffres :

    - Depuis 2001 il y a eu, dans le monde, 3000 plaintes contre des prêtres dont 10% pour des attirances envers mineurs impubères. En neuf ans, les cas de prêtres accusés de pédophilie sont donc environ 300 pour des faits s'étendant sur les 50 dernières années. Il y a actuellement 405 000 prêtres dans le monde, ce qui fait 0,074% des prêtres accusés (et non pas condamnés) de pédophilie.

    (Source = Journal italien l’Avvenire le 13 mars 2010)

    - Sur la même période aux USA (1950-2000) il y eut 100 prêtres condamnés pour 6000 professeurs d’éducation physiques et d’entraîneurs sportifs.

    (Source : Etude indépendante du John Jay College of Criminal Justice de la City University of New York)



    - Les médias réclament la fin du célibat des prêtres : plus de 80% des condamnations pour pédophilie sont le cas d'hommes mariés.

    Les médias ont défendu Cohn-Bendit, Polanski et Mitterrand et maintenant il se permettent d'attaquer l'Eglise ?

    Quelles que soient vos croyances, si vous avez l'honnêteté intellectuelle de reconnaître qu’une campagne est actuellement menée dans l'unique but de salir l'Eglise merci de FAIRE SUIVRE COURRIEL LARGEMENT.
    Si un prêtre est coupable d'un tel acte, c'est à condamner. Mais, il ne faudrait pas qu'un raccourci soit vite pris et que le prêtre soit automatiquement identifié à un pédophile et que non plus cette déviation est du fait du célibat. Il en existe plus chez les hommes pourtant mariés.

    R. Gisèle AMANGOUA

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  4. Adjelou Clément1 mai 2010 à 12:16

    Avec tout le respect que je vous dois en pareil circonstance, point n’est besoin de faire l’apologie des chiffres et surtout des pourcentages.

    C’est trouver un justificatif à ce qui se passe dans le monde.

    Personne n’a été obligée à ma connaissance à devenir chrétien catholique ; et encore moins, à devenir prêtre !!!!

    Comme il existe encore la liberté dans l’Eglise, que le prêtre qui a des penchants de pédophile et qui veut se marier, hé bien, qu’il démissionne un point c’est tout.

    Sincèrement je ne comprends pas où on veut amener le débat.

    Voila mon point de vu.

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  5. Au juste combien de fois avez vous démissionné depuis que vous avez la conscience d'être un homme libre ???

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  6. Clement Adjelou1 mai 2010 à 12:21

    Deux fois, quand il m’a été demandé la première fois de faire des choses amorales, et la deuxième fois, d’un poste dont je n’arrivais plus à assumer les charges (toujours absents)

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  7. Marie Contance Vignon Houedenou1 mai 2010 à 12:51

    Je partage tout à fait le point de vue de M. ADJELOU. Il ne s'agit pas en l'occurrence de défendre des actes indéfendables ; l'attitude du Pape lui-même le prouve et en, dit long sur la honte que nous devons plutôt ressentir. Je crois qu'en la circonstance, nous les Catholiques, nous devons faire profil bas et prier encore plus pour avoir plus de "saints" prêtres et pasteurs

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  8. si je reste dans votre logique, l'homme marié pédophile doit aussi démissionner et faire quoi?

    il s'agit ici en fait de garder proportion dans le traitement de cette information qui se revèle être un fléaeu n'épargnant aucune couche sociale. l'actualité nous a aussi souvent fait l'écho de pasteur (homme de Dieu et marié) impliqué dans les scandales de ce genre sans pour autant qu'on leur demande à eux et à leur chefs réligieux de démissionner. si pour toute faute (tout en étant libre), l'on devrait démissionner je parie que vous seriez certainement au chômage. que Dieu vous bénisse!

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  9. Clement Adjelou1 mai 2010 à 12:57

    Cher martin,

    Vous demander de garder proportion dans le traitement de l’information. C’est vrai que c’est un fléau mondial.

    Mais est-ce parce que c’est mondial qu’aucune décision ne doit être prise ?

    Les échos de l’actualités, après le temps du scoop, ne nous disent pas la suite de l’histoire….

    Dans le monde, il y a les lois qui traitent ce genre de comportements : plaintes, procès, répressions etc.

    L’homme marié qui est coupable de pédophilie, a eu droit à un procès. (la presse fait échos de ce genre d’actes)

    Le coupable reconnu est jugé et condamné (si dans le pays où cela se passe, la pédophilie est un délit)

    Ma logique est celle qui souhaite qu’un prêtre(catholique) et non pasteur d’une autre confession, je parle ici exclusivement de ce qui me concerne car je suis catholique, ne se cache pas sous sa soutane et entraine dans ses déviations, toute une institution.

    Tout n’est pas permis à tout le monde.

    Il faut placer la discussion dans son contexte.

    Il s’agit de l’Eglise catholique et non de la vie que chacun est libre de mener.

    Il y a ceux qui choisisse de faire leur vie sans Dieu (j’espère que vous n’en faites pas parti)

    L’institution dont il est question a ses règles, il faut les respecter un point c’est tout.

    Or à ma connaissance, la démission est un acte non interdit dans l’Eglise catholique.( Dieu nous a créé libre)

    C’est même ce qui a été à la base de la prolifération des sectes et autres regroupements.

    Dans beaucoup de situations de démission, cela à été à la grandeur du démissionnaire. (hommes politiques, travailleurs, etc.)

    Quand on démissionne, selon vous, c’est se retrouver au chômage ?

    Que faites vous des convictions personnelles ?

    Aujourd’hui, avec l’ampleur du phénomène, il serait temps que la presse aussi fasse l’écho des possibilités de démissions des prêtres catholiques, multi récidivistes, et qui ont profités de la clémence de leurs évêques, qui pensant bien faire, pour obtenir la repentance, et la promesse de ne plus recommencer.

    Proposition pourrait leur être faite de démissionner et trouver un job de laïc.

    Mon bien cher Martin, je te livre mon sentiment de chrétien catholique, père de famille, et d’homme de conviction aimant profondément DIEU ET TOUS LES HOMMES.

    PS : ma dernière fille a 12 ANS, son ainée en a 15, donc tous les deux mineurs.

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  10. Oui mais le fait d'éviter de faire des raccourcis est aussi recommandable et c ce qu'à oser faire Gisèle. Prêtre ne signifie pas pédophile. Ceux qui s'en sont rendus coupables sont à peine 0,1% à côté de plus de 99% qui font un travail formidable à travers le monde entier et pas pour les seuls catholiques.Les statistiques sont un formidable outil d'appréciation sans remettre en cause la gravité morale de l'acte posé. L'Église est la première à souffrir de cette situation pour ces victimes et ces prêtres coupables. La sentence pour ces derniers, outre la justice humaine qui s'impose à tous sans exception, est tellement lourde " Malheur à celui par qui vient le scandale...il vaudrait mieux qu'íl se mette une meule autour du cou et se jette à la mer". Ces prêtres le savent et en tremblent. Constance, vous ne semblez pas saisir l'origine de ces pressions qui sont arrivées à demander la démission du vicaire du Christ.....Je vous invite tous sur mon blog où vous trouverez des analyses pertinentes sur le sujet mais je respecte vos opinions.1 mai 2010 à 13:08

    Oui mais le fait d'éviter de faire des raccourcis est aussi recommandable et c ce qu'à oser faire Gisèle. Prêtre ne signifie pas pédophile.
    Ceux qui s'en sont rendus coupables sont à peine 0,1% à côté de plus de 99% qui font un travail formidable à travers le monde entier et pas pour les seuls catholiques.Les statistiques sont un formidable outil d'appréciation sans remettre en cause la gravité morale de l'acte posé. L'Église est la première à souffrir de cette situation pour ces victimes et ces prêtres coupables. La sentence pour ces derniers, outre la justice humaine qui s'impose à tous sans exception, est tellement lourde " Malheur à celui par qui vient le scandale...il vaudrait mieux qu'íl se mette une meule autour du cou et se jette à la mer". Ces prêtres le savent et en tremblent.
    Constance, vous ne semblez pas saisir l'origine de ces pressions qui sont arrivées à demander la démission du vicaire du Christ.....Je vous invite tous sur mon blog où vous trouverez des analyses pertinentes sur le sujet mais je respecte vos opinions.

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  11. Clément,
    Je partage parfaitement votre indignation. Le Pape aussi ainsi que le clergé y compris les coupables la partage. Cependant, la mesure est nécessaire en toute chose et comme nous parlons le même langage catholique, utilisons les mots appropriés: la vertu de la tempérance est nécessaire pour rendre nos interventions un peu dépassionnées. Tout excès décrédibilise.
    Même les prêtres "défroqués"restent prêtres dans leur âme.
    Vos enfants sont aussi en danger chez vous, à l'école que dans le voisinage.
    Toutes les crises actuelles sont véritablement des crises des hommes.
    Prions pour que de nombreuses familles , saintes comme la vôtre, donnent des prêtres saints et au service du bien des familles , de l'Église et de la société.

    Tous unis autour du pape, à Jésus par Marie

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  12. Clément,
    Je partage parfaitement votre indignation. Le Pape aussi ainsi que le clergé y compris les coupables la partage. Cependant, la mesure est nécessaire en toute chose et comme nous parlons le même langage catholique, utilisons les mots appropriés: la vertu de la tempérance est nécessaire pour rendre nos interventions un peu dépassionnées. Tout excès décrédibilise.
    Même les prêtres "défroqués"restent prêtres dans leur âme.
    Vos enfants sont aussi en danger chez vous, à l'école que dans le voisinage.
    Toutes les crises actuelles sont véritablement des crises des hommes.
    Prions pour que de nombreuses familles , saintes comme la vôtre, donnent des prêtres saints et au service du bien des familles , de l'Église et de la société.

    Tous unis autour du pape, à Jésus par Marie

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  13. Erreur de manipulation. Je suis pas anonyme.

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  14. Clément Adjelou2 mai 2010 à 07:16

    Merci sœur Eliane

    Union de prières

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  15. Merci, je comprend que votre péché c'est votre orgueil. mais comment démissionner de votre orgueil voilà votre réel problème.

    je suis plus à l'aise de savoir que vous êtes non seulement chrétien, mais chrétien catholique.

    cette année pastorale est dediée justement aux prêtres et cela ne saurait être fortuit. l'Eglise toujours habitée par le saint exprit a eu le discernement necessaire pour confier nos prêtres à nos prières. c'est dans la vision de cette attaque brutale et bête que le thème de cette année a été choisi. il faut savoir lire les signes et faire le discernement necessaire et utile. l'objectif de l'adversaire c'est de s'attaquer aux fondements même de l'Eglise. c'est pourquoi il faut éviter d'être de ceux qui prolonge son action en demandant aux prêtes de DEMISSIONNER.

    Prions pour nos prêtes, pour l'Eglise et pour nous même. seul le Christ JESUS a pu résiter à la tentation de l'adversaire. c'est seulement par pure grâce si on tient le bon bout. votre orgueil ne doit pas vous amener à faire condanner les autres. Dieu seul pourra trouver les circonstances idoines pour faire DEMISSIONNER qui il veut et quand il veut.

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  16. Adjelou Clément4 mai 2010 à 10:22

    Un passage de la bible me dit qu’il y en a parmi nous qui sont très fort en théorie.

    Je crois que je ne suis pas de ceux là.

    Je suis surement trop dur dans mes réponses, mais au moins, je m’efforce de demeurer cool.

    Vrai ami chrétien, aidons nos prêtres à sortir de cette situation.

    Cela me permet de demeurer vigilant en tant que père de famille par la seule grâce de DIEU.

    Amitié in Christo !

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